mercredi 15 juin 2011

UN NOMME CABLE HOGUE

(The ballad of Cable Hogue). 1969. USA. En couleurs.
Un film de Sam Peckinpah.
Avec Jason Robards (Cable Hogue), Stella Stevens (Hildy), David Warner (le révérend Joshua), Strother Martin (Bowen), Slim Pickens (Ben Fairchild), LQ Jones (Taggart) et Peter Whitney (Cushing).


Attention, il va "péter un cable" Hogue.
Le RESUME:
Arizona, au début du siècle, Cable Hogue, un bon bougre est abandonné par ses deux complices qui lui volent son eau et son cheval. Quatre jours durant, Hogue se bat pour rester en vie, assoiffé et épuisé, il prie Dieu constamment de lui prêter main forte. Par miracle, il tombe sur un point d'eau enterré, qui lui sauve la vie. Remis de ses émotions, il a l'idée qu'avec cette eau en plein désert, il peut faire fortune (l'endroit est proche du point de passage de la dilligence).
Il confie sa découverte au révérend Joshua, le temps d'aller dans la ville la plus proche faire enregistrer son bien et demander un prêt. A Dead Dog, Hogue fait la connaissance de Hildy, une jolie prostituée, dont il tombe immediatement amoureux. Il lui propose de venir s'installer dans le désert, mais hildy hésite. Son rêve serait plutôt d'epouser l'homme le plus riche de San Francisco, afin d'y vivre.

Mais c'est "Histoire d'eau" !!!
LA CRITIQUE:
Un nommé Cable Hogue est le film le plus curieux et le plus intimiste de Peckinpah (son film préféré aussi). Sorte de fable douce amère, Cable Hogue reste à cent lieux de violence de La horde sauvage. On est même étonné de la légereté de certains passages. Difficile de le ranger dans un seul et unique genre. Le film est à la fois un western, une satire sociale, un mélodrame, une comédie burlesque ou une pochade érotique. Peckinpah ne nous avait jamais habitué à çà.Il nous offre une version désenchantée de l'ouest et nous montre aussi que celui ci vit ses derniers moments, puisqu'il bascule dans le monde moderne (l'arrivée des banques en grand nombres, la découverte des premières automobiles).
Jason Robards que l'on avait aimé dans deux autres western: Sept secondes en enfer ou Il était une fois dans l'Ouest, s'investit corps et âmes dans le personnage.
Malgré l'attachement que l'on porte au film,on est parfois agacé parce qu'il en devient trop "fourre tout". Il souffre aussi d'énormes faiblesses dont la principale est son manque de rythme.

LA NOTE: 11/20
LE PLUS: Stella Stevens l'atout charme du film, magnifique de sensiblerie et de drôlerie.
LE MOINS: Les sermons du révérend, élément comique du film, arrivent parfois à ennuyer.
L'ANECDOTE: Quand le tournage du film commença, Sam Peckinpah n'avait pas terminé le montage de La horde sauvage.

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LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............