mercredi 26 février 2014

LA DERNIERE CARAVANE

Une précédente version d"Attache moi" d'Almodovar? An non pas du tout!

(The last wagon). 1956. En couleurs. Produit par Twentieth Century Fox.
Un film de Delmer Daves.
Avec Richard Widmark (Todd le commanche), Felicia Farr (Jenny), Susan Kohner (Jolie), Tommy Rettig (Billy), Stéphanie Griffin (Valinda), Ray Stricklyn (Clint), Nick Adams (Ridge), Douglas Kennedy (Colonel Normand).

LE RESUME:
1873, Territoire de l'Arizona, "Todd le comanche "( un blanc élevé par les indiens) est en fuite. Il est poursuivi par les frères Harper dont Bull, sheriff de son état. Todd arrive à tuer une partie des hommes mais il est blessé puis capturé par Bull. Harper est bien décidé a le ramener en ville pour le faire pendre pour le meurtre de des frères.
-20 % de réduc, chez Buffalo Grill, forcement ça ramène du monde.
Puis ils rencontrent une caravane, d'une demie douzaine de chariots, composée d'hommes, de femmes et d'enfants.
Le colonel Normand le chef de la caravane propose à Harper de les accompagner. Bientôt ils devront traverser le "canyon de la mort", un endroit particulièrement dangereux  encore plus du fait que les apaches sont sur le sentier de la guerre.
Mais Bull Harper va se montrer excessivement cruel et inhumain avec son prisonnier, ce qui va provoquer l'indignation d'une bonne partie de la caravane.
Lors d'une bagarre entre Harper et un jeune homme, Todd attaché a une roue de chariot arrive a récupérer une hâche et à tuer le sheriff.
Après une attaque furtive mais très destructrice il ne reste qu'une poignée de personnes dont un enfant Billy, le frère de la belle Jenny.
Désormais pour quitter cet enfer, ils ne peuvent faire confiance qu'à un seul homme: Todd le comanche.
LA CRITIQUE:
"La roue de l'infortune"
Un film resté comme un classique du western. Surestimé à mon gôut. Du fait qu'il ai un peu mal vieilli et aussi de sa fin un peu trop "bisounours". Malgré tout Delmer Daves (3h 10 pour Yuma, Cowboy, La colline des potences) nous livre une œuvre honorable qui tient la route (ce qui est mieux pour une caravane...). Par contre on y aborde des thèmes très actuels, paradoxalement au fait que le film sente un peu la naphtaline. Encore de nos jours, il y a très belles réflexions à méditer sur le racisme ou la religion.
A noter aussi deux très bons seconds rôles qui éclairent le film: Felicia Farr et le jeune Tommy Rettig qui joue son frère.
A redécouvrir.

LA NOTE: 13/20
 
Juste avant la "fureur apache"...
LE PLUS:
Le danger venant des indiens, palpable et croissant tout au long du film, extrêmement bien restitué. Notamment la scène ou Todd et Jenny sont en haut d'une colline pour peut être leur dernière nuit romantique bercée par le tamtam lancinant des guerriers apaches.
LE MOINS:
Les dialogue et certaines expressions employées ont très mal vieilli.

L'ANECDOTE:
C'est bien James Drury, le futur virginien de la célèbre série télévisée du même nom qui joue un petit rôle d'officier à la fin.
James Drury le virginien et Richard Widmark le comanche

vendredi 21 février 2014

COUP DE PROJECTEUR: WILD BILL HICKOK




Après avoir légendé le film Wild Bill avec Jeff Bridges, il semblait normal que l'on parle un peu de cette légende de l'ouest et de ses nombreuses interprétations à l'écran.
le vrai Wild Bill
James Butler Hickok naquit à Homer dans l'état de l'Illinois le 27 Mai 1837. Il venait d'une famille d'origine anglaise.
Pendant la guerre de sécession, il sévit comme éclaireur dans l'armée de l'Union. C'est aussi là qu'il va obtenir son surnom de Wild Bill.
En 1866 il devient shériff adjoint à Fort Riley. 
William S.Hart (1924)

Sa réputation commençait à le précéder. Il futconsidéré comme un tireur extrêmement habile, peut être le meilleur du Far West et comme un bagarreur qui n'avait peur de rien. Les gens le respectaient et le redoutaient car ils savaient qu'il pouvait tuer de sang froid.

Le colonel Georges Ward Nichols rencontra le franc tireur à Springfield dans le Missouri en 1865. Il attesta que Wild Bill lui proposa de lui montrer ses talents au revolver.
Gary Cooper (1936)
Il prit son pistolet et tira six coups sur un panneau de signalisation qui était fixé 50 mètres plus loin. Ce panneau contenait la lettre "O". Il plaça les six balles au milieu du cercle.

l'affiche du film de 1938
Ward Nichols fut bluffé par la rapidité et la précision de l'homme.Cet exploit fut rapporté dans le journal le New Monthly Magasine.Hickok était un homme fier, et très sur de lui. Il se délectait des exploits racontés sur lui,même s'il avouait parfois que certains n'etaient que des rumeurs.
le 15 Avril 1871,il fut nommé marshall (chef de la police) à Abilene. Totalement dévoué au conseil municipal, il arrêta les vagabonds, fit fermé les salles de jeu ( lui qui était un joueur obscessionel), et il fit déménager les dancings et les maisons closes loin de la ville
Le 5 Octobre 1871, il sortit du saloon de l'Alamon pour mettre fin aux agissement bruyant et intempestif d'une bande de texans avinés.
Bill Eliott



Howard Keel (1953)
Le chef de la bande, un certain Phil Coe joueur professionnel prit son arme et tira sur Hickok qui riposta et le tua de deux balles dans le ventre. Au même moment, une ombre se précipita derrière lui. Dans la confusion et se croyant menacé, Wild Bill se retourna et tira. L'homme tomba et c'est là que Hickok s'aperçu de sa méprise.
 Il s'agissait de son shériff adjoint et accessoirement gardien de prison Michael Williams. La terrible erreur qu'il commit affecta à long terme Wild Bill. C'est d'ailleurs lui qui paya ses funérailles. Il ne s'en remit jamais vraiment...Le 13 décembre, le conseil municipal prit la décision de licencier le franc tireur et ses adjoints. Le cout de leurs services fut jugé trop onéreux par les notables de la ville.
En 1873, son ami William Frederick Cody alias Buffalo Bill, lui proposa de rejoindre son spectacle itinérant. Wild Bill pu montrer ainsi à tout le monde (sans que ça coute des vies humaines) son "sang froid "et ses talents de tireur.
Guy Madison (1958)

 Mais cette vie de saltimbanque le lassa vite et il décida d'arrêter. C'est également à cette période qu'un médecin lui diagnostiqua une maladie aux yeux. Avec le temps, il lui dit aussi qu'il finirait par devenir aveugle.

Robert Culp (1963)
Ensuite il parti pour Cheyenne en Arizona, esperant trouver de l'or. C'est là qu'il se maria avec Agnes Lake en 1875.
 Mais le mariage se solda par un  échec. Wild Bill n'était qu'un aventurier, récalcitrant à la vie de couple trop routinière à son gôut.
En compagnie de sa grande amie Martha Jane Canary , la très célèbre Calamity Jane, une autre figure de l'Ouest, il rejoinrent la ville de Deadwood.
Deadwood avait une salle réputation. C'était une ville salle, construite à la va vite. Elle prit son essor grâce a la découverte de filons d'or à proximité. Ce qui rameuta tous les aventuriers et les bandits dans ce lieu infernal.
Les tentations y étaient nombreuses: salle de jeux, saloon, dancing et maisons closes y poussaient comme des champignons.
Jeff Corey (1970)
Une aubaine pour Hickok qui fréquenta "de plus belle" les tripots (encore une fois il avait la réputation dêtre un très mauvais joueur de poker doublé d'un mauvais perdant). Il s'adonnait à fumer de l'opium dans le quartier chinois de la ville, et buvait du whisky de façon immodérée. Ses vieux démons le rattrapaient.
Le 2 Aôut 1876, dans l'établissement Nettal et Mann's, il changa son habitude de se mettre face à la porte et s'assit de dos. Jack McCall, une petite frappe de 24 ans cria "prend ça". Il espérait ainsi rentrer dans la légende. Il dit aussi qu'il voulait venger son frère ainé que Wild Bill avait tué "la régulière"quelques années plus tôt.
Comme la plupart des "gloires de l'ouest (Jesse James par Robert Ford ou encore Billy the Kid par le marshall Pat Garett), Hickok fut abattu lâchement.
Il avait en main, au moment de mourir un as de trèfle, un as de pique, un huit de trèfle et un huit de pique. Cette donne restera célèbre grâce à cet évènement et portera le nom de "main de la mort.
McCall fut jugé à Yankton (Dakota) et mourut par pendaison le 1er Mars 1877.
Calamity Jane qui entretenait une relation de copine/amante avec Bill était follement amoureuse de lui, resta inconsable par son assassinat.
Ben Murphy (1974)


Dans le Sentinel de Hays City, on pouvait lire un article qui disait ceci:
" Les hommges qu'on lui rendaient n'étaient pas surfaits. C'était un homme courageux, droit et généreux. Bill n'élevait pas la voix et ne cherchait de vaines querelles à personne. S'il s'engageait dans quelque combat, cela s'achevait par des funérailles. Ces qualités le distinguaient de tous ses contemporains. Le ruffian ordinaire aurait fanfaronné stupidement avant de se faire tuer, Bill abattait froidement son adversaire et ne s'en vantait que lors de ses funérailles."
Ce n'est peut être pas tout a fait vrai mais quoi qu'il en soit, Wild Bill Hickok demeure un personnage incontournable du vieil Ouest et une figure marquante du western.

Les principaux films, téléfilms ou séries le concernant:


Wild Bill Hickok (1923): William S.Hart. Film
 La dernière frontière (1926): J.Farell MacDonald. Film
Une aventure de Buffalo Bill (1936): Gary Cooper. Film
Charles Bronson (1977)

Bill Hickok le sauvage (1938): Bill Eliott. Film (+ une douzaine de films ensuite sur le même personnage)
Wild Bill Hickok rides (1942): Bruce Cabot. Film
Jack Mc Call, desperado (1953): Douglas Kennedy. Film
Frederic Forrest (1984)

Le triomphe de Buffalo Bill (1953): Forrest Tucker. Film
La blonde du Far West (1953): Howard Keel. Film
Les aventures de Wild Bill Hickok (1958): Guy Madison. Série

Calamity Jane (1963): Art Lund. Téléfilm
Josh Brolin (1992)
 
Sam Elliot (1994)



 
Jeff Bridges (1995)

 Les téméraires (1963): Robert Culp. Film
Sept heures de feu (1965): Adrian Hoven. Film
Les fusils du Far West (1966): Don Murray. Film
Little Big Man (1970): Jeff Corey. Film
This is the west that was (1974): Ben Murphy. Téléfilm
Le bison blanc (1977): Charles Bronson. Film
Calamity Jane (1984): Frederic Forrest. Téléfilm
L'équipée du Pony Express (1992): Josh Brolin. Série
Buffalo Girls (1994): Sam Elliot
Wild Bill (1995): Jeff Bridges. Film
Purgatory, la ville des légendes de l'ouest (1999): Sam Shepard. Téléfilm
Sam Shepard (1999)
 Deadwoood (2004): Keith Carradine. Série.



 Hickok (2017): Luke Hemsworth. Film



Keith Carradine (2004)
Luke Hemsworth (2017)
 

jeudi 20 février 2014

WILD BILL

(Wild bill). 1995. USA. En couleurs et en noir et blanc. Une production United Artist
Un film de Walter Hill.
Avec Jeff Bridges (James Butler "Wild Bill" Hickok), Ellen Barkin (Calamity Jane), John Hurt (Charley Prince), Diane Lane (Susanna Moore), Davis Arquette (Jack Mc Call), Christina Applegate (Lurline Newcombe), Bruce Dern (Will Plummer), James Gammon (California Joe), James Remar (Donnie Lonigan) et Keith Carradine (Buffalo Bill Cody).


LE RESUME:

Sur le site Groupons, y'a des tarifs chez Jean Louis David...


LA CRITIQUE:
Comment faire la critique de ce film un peu bancal et surtout "fourre tout"et qui déçoit.
On va dire que Walter Hill s'est plutôt bien débrouillé sur la première partie du film, par contre ça se gâte  dans la deuxième, beaucoup moins captivante (ce qui n'est par forcement logique).
On ne voit pas trop ou il veut en venir... Doit on s'attacher à ce personnage haut en couleur, ou le détester devant tant de rustrerie et d'égocentrisme ou doit on se faire une idée par nous même?
Parmi les choses positives du film , il y a notamment le soin avec lequel Walter Hill a reconstitué le vieil Ouest dans ses moindres détail: les costumes, et surtout les décors (il faut voir la ville de Deadwood avec sa rue toujours boueuse).
Hill arrive a nous faire découvrir le mythe qu'était Hickok: craint de tous mais respecté, considéré comme une véritable légende de l'ouest. Là ou le bas blesse, c'est le traitement de l'histoire, ça part un peu dans tous les sens. Autre problème la réalisation"tape à l'œil" qui dessert le sujet. Le film aurait gagné en sobriété par un style plus linéaire...
A voir quand même, car Wild Bill reste un des rares western des nineties.

LA NOTE: 12/20

Bruce Dern, en pleine forme.


LE PLUS:
Les duels qui jalonnent le film, souvent "réjouissant".

LE MOINS:
Les flash-back incessant en noir et blanc et filmés de travers (exprès... j'espère) sont plus ou moins "heureux"
Wild Bill fait le malin pour épater la galerie...


L'ANECDOTE:
Le film fut un échec cuisant pour Walter Hill.
Son coût de production fut de 30 millions de dollars et il rapporta  seulement un peu plus de 2 millions de dollars lors de son exploitation dans les salles américaines.

Calamity Jane dans "Danse avec les stars"... et ça j'achèteeeeeee !!!!

mercredi 12 février 2014

L'HOMME DE LA LOI

(Lawman). 1971. USA. En couleurs. Une production United Artist
Un film de Michael Winner.
Avec Burt Lancaster (Jered Maddox), Robert Ryan (Cotton Ryan), Lee J Cobb (Vincent Bronson), Sheree North (Laura Sheby), Joseph Wiseman (Lucas), Robert Duvall (Vernon Adams) et Richard Jordan (Hurd Price).

LE RESUME:
 A Bannock, pendant une nuit de fiesta qui dégénère, le très riche éleveur Vincent Bronson et six de ses hommes tuent accidentellement un vieillard.
Quelques moins plus tard, Jerry Maddox le shériff de Bannock arrive à Sabbath pour arrêter les 7 suspects.
Maddox, shériff d'expérience, est un homme intransigeant sur la loi et la façon de l'appliquer.
Le problème c'est que personne ne va l'aider. Dans cette ville, les habitants dépandent financièrement des bonnes grâces de Vincent Bronson. Le shériff local tout d'abord, Cotton Ryan, qui a décidé de finir bien tranquillement sa carrière et qui obéit aux doigts et à l'œil de Bronson. Les commerçants et les notables de la ville, eux aussi, ne veulent pas que Maddox  change les vieilles habitudes locales. Ensuite et surtout les hommes de Bronson, bien décidés à montrer à Maddox qui fait la loi à Sabbath .... Mais Bronson, sent que le danger est grand et propose au shériff de le payer contre son silence...  Maddox l'incorruptible, reste intraitable. Sa seule mission, ramener les 7 hommes à Bannock, morts ou vifs.


LA CRITIQUE:
Quel curieux film. Au début, la scène d'ouverture part un peu dans tous les sens et on se dit qu'on va avoir du mal à accrocher. Et progressivement Michael Winner met son film sur les rails. L'histoire n'est pas innovante en elle même, elle reprend les codes classiques du western: la lâcheté, la virilité, les codes de la justice, l'avidité d'argent, la corruption... Lancaster, d'une sobriété exemplaire (on est a des millions de kms de son rôle de Vera Cruz) arrive à nous faire partager les motivations de son personnage. Pas particulèrement sympathique, d'ailleurs il inspire la frousse à tout le village. Les enfants et les femmes détalent sur son passage.
Ce rôle de vieux justicier, droit dans ses bottes, sûr de son action lui va comme un gant. Ce Jered Madox est ce qu'aurait pu devenir Clint Tallager, le personnage interprété par Robert Mitchum dans L'homme au fusil (chroniqué récemment).
 Mais comme dans tout "western crépusculaire" (spécialité des années 70), Maddox va se remettre en question et se demander s'il ne devrait pas suivre la voie qu'a emprunté Cotton Ryan (Robert Ryan). Une vie pépère loin du tumulte, du feu et du sang.
Le personnage de Lee J Cobb est complexe a bien des égards aussi. Ce rancher, qui a contruit un empire par le travail mais aussi par les tueries et la corruption n'est pas une crapule. Ce n'est pas "le méchant typique" du western traditionnel. Il est plus complexe que ça. Il regrette vraiment l'accident qu'il y a eu à Brabbock. Il éprouve de l'amitié, a le sens de la famille et sait venir en aide sans rien demander en retour, aux gens qu'il aime.
Un western plaisant, violent aussi parfois avec une fin inatendue pour le genre...
Récemment, je lisais dans le livre intitulé LE WESTERN par Christian Viviani, cette critique sur Michael Winner: "Redoutable réalisateur anglais qui a souillé tous les genre y compris le western".
Je suis loin de partager son avis, Winner a réalisé le très bon Les collines de la terreur en 1972, ou encore Un justicier dans la ville (sorte de western urbain parfaitement critiquable mais loin d'être lisse).

LA NOTE: 17/20


LE PLUS:
Beaucoup de plus dans ce film... En choisir un est difficile.. Mais la qualité de l'interprétation de Robert Ryan, dans un rôle tout en subtilité nous épate.
"Brute" Lancaster !



LE MOINS:
Pour chipoter, on peut dire que les 5 premières minutes sont assez confuses.

L'ANECDOTE:
Trois bonnes surprises au niveau des guest stars du film.
 D'abord John Hillerman dans un tout petit rôle, le futut Higgins de Magnum. Mais aussi Richard Bull (le Nels Oleson de la petite maison dans la prairie), qui vient de nous quitter le 3 Février à l'âge de 89 ans. Mais la vraie surprise du film c'est redécouvrir Joseph Wiseman (le
fameux Dr No du premier James Bond de 62). Paradoxalement, j'avoue ne pas l'avoir reconnu tout de suite, sans son maquillage.

joseph Wiseman: l'homme qui dit No


dimanche 9 février 2014

COUP DE PROJECTEUR: CLAUDE AKINS

Claude Akins fut un des grands seconds rôles du western américain et du cinéma en général. Il trimballa son facies de dur à cuir et son coté "mauvais garçon" dans tout un tas de film. On se souvient aussi de son rire tonitruant et de sa grosse voix (forcemment en V.O). Mais il est surtout connu pour ses rôles dans une multitude de séries (plus de 150 différentes).

Claude Akins: merci d'être velu quand même.

Il est né le 25 Mai 1926 à Nelson, dans l'état de Georgie. Pendant la seconde guerre mondiale, il est affecté aux Philipine. Quand il revient, il sort diplômé de la Norhwestern University.
Il commence sa carrière au théatre et fait des apparitions dans plusieurs œuvres majeures: Tant qu'il y aura des hommes, Ouragan sur le Caine ou encore Le renard des Océans, 3 films de guerre.
Mais son rôle le plus emblêmatique reste celui de l'ennemi de John Wayne, dans Rio Bravo: Joe Burdette. C'est en jouant ce presonnage patibulaire  que sa carrière va véritablement démarrer.
On le retrouve ensuite dans plusieurs longs métrages, mais c'est surtout en guest star dans les séries ou il va se tailler une solide réputation: Sur la piste du crime, Superman, mon amie Flicka, des agents très spéciaux, les incorruptibles, la quatrième dimension, Barnaby Jones, Cannon, Mannix, l'ile fantastique, Dr Marcus Welby, les rues de San Francisco, mission impossible, l'homme au katana, la croisière s'amuse, arabesque, hotel, Mike Hammer, Matlock, Rick Hunter et des dizaines d'autres.
Il sera même la vedette de plusieurs séries: l'aventure est au bout de la route, the misadventures of shériff Lobo.
Mais sa vraie spécialité, c'est la guest star dans les feuilletons western. En effet entre les années 60 et 70, la série western se développe à la télévision américaine et devient un vrai phénomène de société. Akins va éclusé tout ce que le genre peut compter de titres différents. Il reviendra même souvent dans plusieurs épisodes de la même série sous des rôles différents. Parmi celles ci on peut citer/
Frontier, sheriff of Cochise, the adventures of Jim Bowie, Bat Masterson, Pony express, Law of plainsman, Steve Canyon, The dakota, the great adventure, the députy ( avec en vedette Henry Fonda), the tall man, Klondike, Destry, Outlaws, the alaskans, Frontier circus, Overland trail, cheyenne, Bronco, Jesse James, Laredo.
Er parmi les plus connues, celles qui ont traversé l'atlantique: Maverick, au nom de la loi, les aventuriers du Far West, l'homme à la carabine, la grande caravane, Bonanza, la route des rodéos, Laramie, le proscrit, Daniel Boone, Rawhide, le virginien, la grande vallée, Les Monroe, Hondo, Gunsmoke ou encore Hec Ramsey.

L'amour est dans le pré... et la vache dans la veste.

Parmi ses pricipaux western au cinéma on peut citer:
L'homme au fusil (1955), voir notre précédent post.
Johnny Concho (1956), une rareté puisqu' on retrouve Frank Sinatra
Collines brûlantes (1956) film cité dans Western Story
Jicop le proscrit (1957) avec Jack Palance, Lee Van Cleef et Anthony Perkins.
Joe Dakota (1957)
Rio Bravo (1959) un des plus grands western jamais tournés.
Commanche station (1960).
La charge de la huitième brigade (1964) de Raoul Walsh
Marqué au fer rouge (1966) avec Chuck Connors.
Le retour des sept (1966), première suite particulièrement ratée des 7 mercenaires.
L'or des pistoléros (1967) avec James Coburn dans le rôle pricipal
Un homme nommé Sledge (1970), un western spaghetti réalisé par Vic Morrow.


Claude Akins s'éteint le 27 Janvier 1994 à Altadina (Floride) dés suite d'un cancer.

vendredi 7 février 2014

L'HOMME AU FUSIL

(Man with a gun). 1955. USA. En noir et blanc. Une production Metro Goldwyn Mayer.
Un film de Richard Wilson.
Avec Robert Mitchum (Clint Tollinger), Jan Sterling (Nelly Bain), Karen Sharpe (Stella Atkins), Henry Hull (Marshall Lee Sims), Emile Meyer (Saul Atkins), John Lupton (Jeff Castle) et Leo Gordon (Ted Pinchot).

LE RESUME:
Clint Tollinger est surnommé "le dompteur de villes". Son métier consiste a rétablir l'ordre par tous les moyens (et souvent les plus violents) dans une ville en perdition. C'est exactement ce qui arrive au patelin de Sheridan. Le conseil de la ville l'engage pour combattre Andre Hollman, un riche propriétaire terrien (qui reste cloitré dans sa propriété et que personne n'a revu depuis 10 ans). Hollman et les hommes à sa solde font régner la terreur et essayent de récupérer tous les terres autour de Sheridan.
Tollinger est bien déterminé à faire cesser cette hégémonie. Il a le soutien du maréchal ferrant: Atkins et de sa fille.
 Il en profite aussi pour recréer des liens avec Nelly Bain, son ex épouse, qui est la patronne d'une troupe de danseuses se produisant au "Palace", un établissement qui appartient à Hollman. Nelly l'avait quitté, ne supportant plus sa vie auprés d'un homme, prêt a prendre tous les risques pour son métier.
Tollinger essaye de savoir auprès de Nelly ce qu'est devenu leur fille Betty, 5 ans qu'il n'a jamais revu depuis leur séparation.
La tâche se complique pour Tollinger quand les notables, au départ acquis à sa cause commencent à voir son "travail " d'un mauvais œil. Leurs affaires commencent à péricliter à cause du "nettoyage" du justicier.


LA CRITIQUE:
Voila un film qui nous laisse un peu sur notre faim.
Tout est un peu de deça de ce que l'on attendait. Il manque un peu d'humour, un peu d'action, un peu de lyrisme, et les protagonistes, d'épaisseur. La sobriété du film et parfois sa nonchalance ( a l'image de son célèbre premier rôle) sont parfois un peu pesantes.
Le film a parfois mal vieilli, dans sa réalisation et aussi dans ses dialogues. Il souffre aussi d'un petit budget.
Pourtant, on ne s'ennuie pas vraiment et il y a mêmes plusieurs bons moments: Mitchum en haut d'une grange défiant Claude Akins et deux autres cowboys. Ou encore l'incendie du Palace, sans oublier la dernière scène du guet apens.
Le véritable souci c'est qu'on a du mal à avoir de l'empathie pour les différents personnages, que ce soit Mitchum lui même, Jan Sterling ou pire celui de John Lupton qui est vraiment trop caricatural.
Richard Wilson, producteur, scénariste réalisa une dizaine de films dont Al Capone avec Rod Steiger et Le mercenaire de minuit avec Yul Brynner qui raconte aussi les aventures d'un "town tamer" (un nettoyeur de ville).


Robert Mitchuuuuum !
- A vos souhaits...

LA NOTE: 13/20

LE PLUS:
Un plaisir de voir dans ce long métrage, un tas de seconds rôles habitués des westerns et des series sur l'ouest: Claude Akins, John Lupton, Henry Hull, Leo Gordon, Emile Meyer ou encore Ted de Corsia.
On peut aussi apercevoir dans un petit rôle (Kitty, une des danseuses), la très belle Angie Dickinson qui deviendra une vedette grâce à sa participation a un grand classique: Rio Bravo.

LE MOINS:
Le manque d'énergie du film... On aurait souhaité une ambiance plus pesante avec un tel sujet. On aurai aimé un traitement de l'histoire un peu moins désinvolte.

Un révolver dans un chapeau... si ça continue dans un film de Mitchum y'aura un flingue dans une bible!!!

L'ANECDOTE:
Un super faux raccord à la 45 ième minute (moi qui ne les vois jamais). Quand Mitchum sort du bal, il a mis sa veste sur le dos. Il tourne à l'angle d'une rue. Le plan suivant, il arrive chez son ex femme et n'a plus de veste , juste sa chemise.

LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............