vendredi 24 juin 2011

SIX CHEVAUX DANS LA PLAINE

(Six black horses). 1961. USA. En couleurs.
Un film de Harry Keller.
Avec Audie Murphy (Ben Lane), Dan Duryae (Franck Jesse), Joan O' Bryen (Kelly), George Wallace (Boone), Roy Barcroft (le propriétaire des mustang) et Henry Wills (le chef des coyoteros).
Hé coco, je viens d'avoir une idée pour le titre du film...
LE RESUME:
Après avoir laissé son cheval blessé, Ben Lane se retrouve à marcher dans le désert, avec comme unique bien : sa selle et son ceinturon à révolver.
Par chance, il tombe sur un groupe de six mustang. Il arrive à en capturer un, au lasso. Après l'avoir calmé et dressé péniblement, Lane parvient à le monter.
Arrivent au même moment, le propriétaire des mustang avec ses hommes de main. Prenant Lane pour un voleur de chevaux, ils décident de le pendre manu-militari.
Lane est sauvé, de justesse, du lynchage par un aventurier nommé Frank Jesse.
Les deux hommes continuent leur route jusqu'à Perdido et se lient d'amitié malgré leurs caractères différents (Jesse est exubhérant, et Lane plutôt taciturne).
En sortant de la cantina ou ils se sont restaurer, nos héros sont pris sous le feu des balles. Ils finissent par tuer leurs deux agresseurs inconnus.
Kelly , une belle jeune femme décide de les engager, pour rejoindre son mari à Del Cobre, moyennant un salaire de 1000 dollars chacun,.
Malgré l'offre alléchante, les deux cowboys hésitent puisqu'il faut traverser le territoire des redoutables indiens Coyoteros (depuis peu sur le sentier de la guerre).

Mais quelle feignasse ce chien...
LA CRITIQUE:
Film nerveux et quasiment sans temps mort (du aussi à sa courte durée: 1h19), Six chevaux dans la plaine demeure une bonne surprise.
Réalisé par un "presque"inconnu : Harry Keller (Quantez, les sept chemins du couchant), le film, parfois subtil est riche grace à l'excellent scénario de Burt Kennedy.
On s'attache, finalement, au presonnage de Frank Jesse (pourtant avec un passif chargé), qui s' humanise au contact de la belle kelly. Au fil de l'histoire, plusieurs fois il fait le bilan de sa vie (notamment les aspects les plus sombres). Quand à Ben Lane, "droit dans ses bottes" au début du film, il devra tuer pour obtenir ce qu'il veut: Kelly. Pas si morale que ça...
Rex aux pieds! Sors de cette affiche!


LA NOTE: 15/20
LE PLUS: Dan Duryae, parfait dans son rôle de tueur professionnel, paradoxalement sympathique. D'ailleurs son nom est la contraction des deux prénoms des célèbres frères James: Franck et Jesse. Ces deux hors la loi  qui ont commis de nombreux méfaits ont souvent suscités la compassion mêlée à l'admiration. Leur histoire s'est muée en légende...
LE MOINS: La fin du film me semble baclée et expédiée.
L'ANECDOTE:
Anecdote connue mais bonne à rappeler: Audie Murphy est devenu acteur parce qu'il fut le soldat américain le plus décoré de la seconde guerre mondiale.  A côté de Colmar, Audie Murphy empêcha tout seul l'encerclement et la destruction probable de son unité. Au cours de cette bataille il tua 50 soldats allemands. Murphy a été décoré de la Medal of Honnor à cette occasion (Source Wikipédia)...

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LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............