jeudi 23 juin 2011

LA POURSUITE DURA SEPT JOURS

Guy Madison foire bêtement son "permis chariot"

(The command). 1954. USA. En couleurs.
Un film de David Butler.
Avec Guy Madison (Capitaine Robert Mc Law), Joan Welson (Martha Cutting), James Whitmore (Sergent Elliot), Carl Benton Reid (Colonel Janeway), Harvey Lembeck (Gottschalk) et Ray Teal (Docteur Trent).

LE RESUME:
Alors qu'ils rentrent à leur garnison, un régiment de cavalerie est attaqué par les indiens. Touché par une flèche, le commandant, avant de mourir, demande au jeune Docteur Mc Law de prendre le commandement.
Le capitaine Mc law est un novice qui connait rien aux tactiques de la guerre... Les cavaliers voient ça d'un très mauvais oeil d'être commandé par un homme inexpérimenté.
Alors qu'ils arrivent dans une ville ou siège un bataillon d'infanterie, le sergent Elliot demande à Mc Law d'arborer les insignes officielles de capitaine pour créer l'illusion... Mc Law hésite puis accepte.
En ville, le colonel Janeway ordonne à Mc Law de les accompagner afin d'escorter ensemble,un convoi de civils. Mc Law obéit sans oser dire qu'il n'est qu' un médecin avec le grade de capitaine.
Il fait la connaissance de Martha Cutting. Martha est au chevet dans un chariot du jeune Pellegrini, très gravement malade. Mc Law redoute qu'il soit victime de la petite vérole et qu'il contamine tout le convoi.
Le lendemain tout le monde se met en route mais ils vont etre vite confronté à plusieurs tribus indiennes sur le sentier de la guerre.
Promis! Après il l'emmène danser le "madison"...
LA CRITIQUE:
La poursuite dura sept jours reste le premier western tourné en "cinémascope " par la Warner et c'est plutôt une réussite. Tous les ingrédients se retrouvent réunis pour un bon spectacle familial: grands sentiments, action , actes de bravoure...
Guy Madison endosse avec brio ce rôle délicat du novice embarqué dans un dilemme: soit avouer qu'il n'est qu'un simple médecin sans expérience militaire, soit assumer ses responsabilités et mener les troupes au combat, tout en sauvant les civils. Biensûr, c'est cousu de fil blanc puisqu' il se révelera un aussi bon stratège qu'un excellent médecin. Et il finira par gagner le respect et la confiance de ces hommes.
Dans les années 60, Madison continuera à jouer les cow- boys du coté de l'Italie.
A noter aussi une excellente musique du "maitre du genre": Dimitri Tiomkin (Duel au soleil, Le train sifflera trois fois, La captive du désert ou encore Rio Bravo).
On peut quand même regretter le classicisme de certains passages ou de certains personnages (notamment Joan Welson qui n'a que deux expressions de visage dans sa palette d'actrice).

LA NOTE: 13/20
LE PLUS: Excellente prestation de James Whitmore dans le rôle du rugueux sergent Elliot.
LE MOINS: Au bout d'un moment, on a vraiment envie que Mc Law crache le morceau sur son statut, pour qu'il arrête enfin de tourner  autout du pot (en même temps y'aurait plus vraiment de film)
L'ANECDOTE:
Madison incarna deux grandes figures de l'Ouest: Wild Bill Hickok dans une série télé entre 1951 et 1958 et Wyatt Earp dans Duel à Rio Bravo en 1964.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............