mercredi 8 juin 2011

LA CHEVAUCHEE SAUVAGE

(Bite the bullet). 1975. USA. En couleurs.
Un film de Richard Brooks.
Avec Gene Hackman (Sam Clayton), Candice Bergen (Melle Jones), James Coburn (Dave Matthews), Jan Michael Vincent (Carbo), Ben Johnson (Mister), Ian Bannen (Sir Harry Norfolk), Dabney Coleman (Jack Parker) et Mario Arteaga (le participant mexicain).

LE RESUME:
En 1908, le journal The Denver Post organise une course d'endurance à cheval à travers une partie de l'ouest encore savage. Les concurrents auront 700 miles à parcourir ( ce qui représente plus de 1100 km) et le gagnant recevra 2000 dollars de récompense.
Coburn et Bergen... à l'étroit dans cette image

Déja 8 personnes sont inscites dont Sir Norfolk, un dandy anglais, Carbo un jeune chien fou prêt a tout, Luke Matthews un aventurier qui a roulé sa bosse ou encore Miss Jones une ancienne prostituée.
Les paris sur l'éventuel gagnant sont ouverts et atteignent des sommes considérables.
Entre temps, Sam Clayton , un baroudeur philantrope mais sans le sou, doit amener un étalon qui doit prendre le depart de la course, appartenant à la riche famille Parker.
Clayton arrive enfin a destnation mais en retard, Jack Parker le licencie sur le champ.
N'ayant plus rien à perdre, Clayton s'inscrit à la course, ec qui lui permet de retrouver son vieil ami Luke Matthews.
Le lendemain matin, à 6h précises, la course folle démarre...
Bon allez, on déconne, on déconne mais y'a une course à gagner...

LA CRITIQUE:
La chevauchée sauvage ou Bite the bulett (littéralement "mordre dans la balle" en américain) est un film surprenant.
Avec Richard Brooks à la réalisation (La dernière chasse ou encore Les professionnels), on pouvait s'attendre à nettement mieux que le résultat final.
Le film est bancal, on alterne entre des scènes impeccables tant au niveau de l'intérêt, de la réalisation que du jeu des acteurs qu'a des moments très bizarres. Effectivement certains passages sont inconsistants, les acteurs littéralement en "roue libres, et les scènes manquent de punch (c'est un euphémisme).
Déja le film aurait mérité une bonne demie heure de moins pour lui donner un peu de peps...
Malgré ses défauts évidents, le casting est plutôt bon, et il y a un  réel plaisir de voir jouer ensemble Hackman (toujours bon quelquesoit le film) et James Coburn.

Traduction: La colle forte c'est extra...

LA NOTE: 11/20
LE PLUS: Quelques dialogues savoureux...
"Buffalo bill, c'etait pas le tireur le plus rapide de l'Ouest?
- uniquement au lit" répond la mère maquerelle.
Ou encore
Carbo: "J'aimerais mieux etre au diable qu'en Ocklahoma...
- normal, on aime toujours mieux son pays natal" lui répond Mister
LE MOINS: Trop de scénettes se succèdent comme des petits sketch et n'apportent aucun intérêt, pire elles ralentissent nettement la trame du film...
L'ANECDOTE: Ben Johnson, un ancien cascadeur, fut l'un des plus grands seconds rôles de western (on lui consacrera une chronique). Une seule fois, il eut la vedette d'un western, mais dans un grand classqiue: Le convoi des braves (1950) de John Ford.

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(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............