vendredi 7 février 2014

L'HOMME AU FUSIL

(Man with a gun). 1955. USA. En noir et blanc. Une production Metro Goldwyn Mayer.
Un film de Richard Wilson.
Avec Robert Mitchum (Clint Tollinger), Jan Sterling (Nelly Bain), Karen Sharpe (Stella Atkins), Henry Hull (Marshall Lee Sims), Emile Meyer (Saul Atkins), John Lupton (Jeff Castle) et Leo Gordon (Ted Pinchot).

LE RESUME:
Clint Tollinger est surnommé "le dompteur de villes". Son métier consiste a rétablir l'ordre par tous les moyens (et souvent les plus violents) dans une ville en perdition. C'est exactement ce qui arrive au patelin de Sheridan. Le conseil de la ville l'engage pour combattre Andre Hollman, un riche propriétaire terrien (qui reste cloitré dans sa propriété et que personne n'a revu depuis 10 ans). Hollman et les hommes à sa solde font régner la terreur et essayent de récupérer tous les terres autour de Sheridan.
Tollinger est bien déterminé à faire cesser cette hégémonie. Il a le soutien du maréchal ferrant: Atkins et de sa fille.
 Il en profite aussi pour recréer des liens avec Nelly Bain, son ex épouse, qui est la patronne d'une troupe de danseuses se produisant au "Palace", un établissement qui appartient à Hollman. Nelly l'avait quitté, ne supportant plus sa vie auprés d'un homme, prêt a prendre tous les risques pour son métier.
Tollinger essaye de savoir auprès de Nelly ce qu'est devenu leur fille Betty, 5 ans qu'il n'a jamais revu depuis leur séparation.
La tâche se complique pour Tollinger quand les notables, au départ acquis à sa cause commencent à voir son "travail " d'un mauvais œil. Leurs affaires commencent à péricliter à cause du "nettoyage" du justicier.


LA CRITIQUE:
Voila un film qui nous laisse un peu sur notre faim.
Tout est un peu de deça de ce que l'on attendait. Il manque un peu d'humour, un peu d'action, un peu de lyrisme, et les protagonistes, d'épaisseur. La sobriété du film et parfois sa nonchalance ( a l'image de son célèbre premier rôle) sont parfois un peu pesantes.
Le film a parfois mal vieilli, dans sa réalisation et aussi dans ses dialogues. Il souffre aussi d'un petit budget.
Pourtant, on ne s'ennuie pas vraiment et il y a mêmes plusieurs bons moments: Mitchum en haut d'une grange défiant Claude Akins et deux autres cowboys. Ou encore l'incendie du Palace, sans oublier la dernière scène du guet apens.
Le véritable souci c'est qu'on a du mal à avoir de l'empathie pour les différents personnages, que ce soit Mitchum lui même, Jan Sterling ou pire celui de John Lupton qui est vraiment trop caricatural.
Richard Wilson, producteur, scénariste réalisa une dizaine de films dont Al Capone avec Rod Steiger et Le mercenaire de minuit avec Yul Brynner qui raconte aussi les aventures d'un "town tamer" (un nettoyeur de ville).


Robert Mitchuuuuum !
- A vos souhaits...

LA NOTE: 13/20

LE PLUS:
Un plaisir de voir dans ce long métrage, un tas de seconds rôles habitués des westerns et des series sur l'ouest: Claude Akins, John Lupton, Henry Hull, Leo Gordon, Emile Meyer ou encore Ted de Corsia.
On peut aussi apercevoir dans un petit rôle (Kitty, une des danseuses), la très belle Angie Dickinson qui deviendra une vedette grâce à sa participation a un grand classique: Rio Bravo.

LE MOINS:
Le manque d'énergie du film... On aurait souhaité une ambiance plus pesante avec un tel sujet. On aurai aimé un traitement de l'histoire un peu moins désinvolte.

Un révolver dans un chapeau... si ça continue dans un film de Mitchum y'aura un flingue dans une bible!!!

L'ANECDOTE:
Un super faux raccord à la 45 ième minute (moi qui ne les vois jamais). Quand Mitchum sort du bal, il a mis sa veste sur le dos. Il tourne à l'angle d'une rue. Le plan suivant, il arrive chez son ex femme et n'a plus de veste , juste sa chemise.

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LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............