samedi 5 novembre 2016

QUAND PARLE LA POUDRE

(Town tamer). 1965. USA. En couleurs. Une production Paramount et AC Lyle.
Un film de Lesley Selander.

Avec Dana Andrews (Tom Rosser), Terry Moore (Susan Taverner), Lon Chaney (Charlie Leach, le maire), Bruce Cabot (Riley Candar), Lyle Bettger (Louis Ring), Richard Jaeckel (Johnny Honsinger), DeForest Kelley (Guy Taverner) et Pat O' Brien (le juge).

LE RESUME:
Kansas, 1879.
Lee Ring accepte la proposition que lui fait Riley Candar, le "parrain de la ville". Pour 2000 dollars, il doit abattre le shérif Tom Rosser, devenu un trouble fête pour la pègre locale.
Une nuit, alors que Ring veut accomplir son contrat, il se trompe de cible et abat la femme de Rosser: Caroll.
Deux ans plus tard, le veuf Tom Rosser fait la connaissance de Susan Taverner dans la diligence qui les conduit dans le Montana.

 
Même le cheval est plus expressif que Dana Andrews.

Rosser se rend rapidement compte que la ville est gangrénée par toute une bande de truands, dont son ennemi juré en tête: Riley Candar. Ce dernier est le patron d'un tripot appelé "le salon des plaisirs". Le juge et tout le bureau du shérif sont à sa solde.
 Mais quelques notables comme le maire, le docteur et d'autres habitants n'en peuvent plus de cette situation inique. Ils décident de créer leur milice pour lutter contre les bandits... Rosser ne voit pas ça d'un très bon œil, car il sait par expérience, que la situation va dégénérer... Et surtout, il doit s'occuper seul de Candar, le commanditaire du meurtre de sa femme.
LA CRITIQUE:
Un film de série B comme en produisait à la pelle , la Paramount dans les années 50 et 60.
Il se laisse regarder et sera vite oublié surement. Chacun vient cachetonner, mais certains s'en tirent pas trop mal. Ce n'est pas le cas de Dana Andrews; pourtant excellent dans le chef d'œuvre: le passage du canyon. Là en essayant de jouer le veuf éploré, il semble avoir été victime d'un avc. Il est raide comme un piquet, marche maladroitement et son faciès ne bouge pas d'un iota tout le long du film. On croirait un robot.
Et le problème c'est qu'on a du mal à s'imaginer que c'est ce gars qui va nettoyer la ville.
Restent quelques bons moments.
Town tamer, traduction littérale: le dompteur de villes.


LA NOTE: 11/20

LE PLUS:
Les seconds rôles, pour la plupart, s'en sortent bien  notamment Lon Chaney ou Richard Jaeckel. Mais celui qui tire son épingle du jeu, avec de loin le rôle le plus complexe du film c'est Lyle Bettger. Il se révèle excellent en interprètant Louis Ring. Torturé par ses anciens démons, et devenu shérif; il doit constamment choisir entre le bien et le mal.

LE MOINS:
La bagarre ridicule entre Dana Andrews et DeForest Kelley à la réception de l'hôtel.

L'ANECDOTE:
A ne pas confondre avec un autre western au titre quasi similaire: Quand la poudre parle (1953) de Nathan Jura avec Ronald Reagan et Dorothy Malone.
Le défilé du 1 er Mai de la CGT, c'est plus c'que c'était.


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LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............