lundi 23 janvier 2012

CINQ CARTES A ABATTRE

(Five card studs). 1968. USA. En couleurs.
Un film de Henry Hathaway
La classe américaine...
avec Dean Martin (Van Morgan), Robert Mitchum (Révérend Jonathan Rudd), Inger Stevens (Lily Langford), Roddy McDowall (Nick Evers), Yaphet Kotto (George), Katherine Justice (Nora Evers) et Bill Fletcher (Joe Hearley).

LE RESUME:
Au Texas en 1880, se tient une partie de poker dans le saloon de la ville. A la table se trouvent 7 hommes dont Van Morgan, un joueur professionnel et Nick Evers, le fils du plus riche propriétaire terrien des alentours.
Alors que Morgan s'absente quelques instants, Evens surprend un tricheur à la table. Immédiatement ils décident d'aller le pendre dans un vieil entrepôt... Quand Morgan apprend ça, il se jette à leur poursuite pour arrêter le lynchage.
Morgan essaye de les arrêter mais prend un violent coup au visage et tombe évanoui.
 Quand il se réveille, le lendemain matin il se retrouve près du saloon complètement groggy.
Le tricheur pendu était un étranger et personne ne sait comment il s'appelait.
Ecoeuré par les évènements de la veille, Morgan décide de quitter Rincon pour aller tenter sa chance à Denver.
Quelques semaines plus tard, il reçoit la visite de George, le barman du saloon qui le met en garde. Effectivement à Rincon, rôde un mystérieux tueur qui a déja étranglé deux des participants au lynchage.
Sous un de ces chapeaux, se cache Patrick Bruel... Saurez vous le retrouver?
LA CRITIQUE:
Un western avec des acteurs et des décors traditionnels mais une intrigue qui ne l'est pas. Pourquoi ne pas y avoir pensé avant : le cocktail western+ thriller fonctionne parfaitement bien.
Qui tue un par un les joueurs de poker qui ont fini par lyncher ce pauvre tricheur.
L'atmosphère particulière, la psychose et la parano qui s'installent en ville sont parfaitement restituées . Et Henry Hathaway ose: l'humour "noir" parfois (dans certains dialogues) et une ou deux scènes chocs (l'une des victimes du tueurs est pendue a des fils de fers barbelés).
Mitchum retrouve un rôle qui n'est pas très éloigné de celui de La nuit du chasseur et Dean Martin nous semble beaucoup plus impliqué que dans Bandolero par exemple.
C'est aussi un plaisir de voir la très belle Inger Stevens dans un des ces dernièrs rôles. Elle se suicidera l'année suivante.
Pour résumer: un bon casting, une intrigue inédite dans un western, des dialogues bien sentis, une atmosphère particulière, un très bon Yaphet Kotto, et le sosie de James Coburn font de ce film , un western étrange mais attachant.

Le jour du..."saigneur".















LA NOTE: 15/20

LE PLUS: Une atmosphère particulière mise en valeur par la musique type "fête foraine" de Maurice Jarre.

LE MOINS: Certaines facilités scénaristiques.

L'ANECDOTE: Yaphet Kotto sera le Dr Big, le méchant du premier James Bond avec Roger Moore: Vivre et laisser mourir. Et Roddy McDowall trouvera
son rôle le plus emblématique dans La planète des singes et ses suites.


L'acteur Bill Fletcher ( James Coburn ou David Carradine n'étaient pas libres?)


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LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............