vendredi 4 mai 2018

LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox.
Un film de Robert D. Webb
Avec:
Robert Ryan...........................le shérif Cass Silver
Virginia Mayo........................Sally
Jeffrey Hunter........................Thad Anderson
Robert Middleton...................Honest John Barrett
Walter Brennan......................Jack, le premier adjoint du shérif
Arthur O' Connell..................Jim Dexter, le deuxième adjoint du shérif
Ken Clark................................Pike
Rodolfo Acosta........................Chico
Georges Matthews..................Dillon , le tenancier du Palace
Méfiez vous de cet homme à droite, il est le sosie parfait de Stumpy de Rio Bravo... C'est à s'y méprendre!
LE FILM EN UNE SEULE PHRASE:
Le sherif Silver avec l'aide du jeune Thad Anderson essaye de mettre fins aux agissements malhonnêtes de Barett le propriétaire du nouveau saloon de la ville.
Un livre, un film


LA PREMIERE DEMI HEURE:
Kansas, dans les années 1880.
le sherif Cass Silver traverse un troupeau appartenant aux "éleveurs texans de la Denver Southwestern rairoad", qui vient d'arriver à coté de la ville. Les cowboys et leurs bêtes font une halte de deux jours avant de rentrer au Texas.
Georges le responsable du troupeau présente ses hommes au shérif. Ce dernier leur souhaite la bienvenue et il les met aussi en garde contre d'éventuelles bagarres qui troubleraient l'ordre public.
D'ailleurs une fête est organisée en ville pour les accueillir. En effet c'est le premier troupeau qui s'y arrête et c'est le signe d'un nouvel essor, assurément.
A la pension du coin, Silver vient manger, mais surtout retrouver Sally la propriétaire qui s'avère être aussi sa compagne. Elle lui fait le reproche de ne pas le voir assez souvent. Mais Cass la surprend en lui offrant une bague pour la demander en mariage. Sur ces entrefaits, entre Jim Dexter, un des adjoints du shérif, il lui annonce que c'est un certain Barett qui a acheté le plus gros saloon de la ville: Le Palace. Cette nouvelle met Silver hors de lui, car il a un vieux compte à régler avec Barett son "ennemi intime"

Comme chantait Eric Charden: L'été s'ra chaud, l'éte s'ra chaud dans les t.shirt, dans les "Mayo"...

En se rendant au Palace, le shérif fait la connaisance de Thad Anderson, un jeune cowboy qui a conduit le troupeau. Thad se présente, il est le fils de John Anderson, un homme tué par Silver quelques années auparavant dans la ville de Kiston. Le jeune homme repproche au shérif d'avoir abattu son père alors qu'il était désarmé. Silver lui promet que c'est faux, il n'aurait jamais fait une chose pareille.
Le Palace s'est transformé en tripot(roulette, tables de jeux), c'est devenu une véritable machine à faire de l'argent.
Cass Silver surprend un croupier à tricher à la table ou se trouve Anderson.
Silver demande au tenancier Dillon de le virer immédiatement. Mais Dillon titille Silver en lui parlant de Barett. Ce qui provoque une bagarre. Silver frappe Dillon et un des hommes de Barett tire sur le shérif et le rate grace à l'intervention du jeune Anderson. Mais ce dernier est blessé à la jambe.
C'est à ce moment là que Barett fais son entrée. Les retrouvailles avec Cass Silver sont houleuses.
Il faut sauver le shérif Ryan
LA CRITIQUE:
Un western intéressant de bonne facture. Voila comment on pourrait qualifier Le shérif.
Certains y ont vu les prémices de Rio Bravo. En effet quelques éléments peuvent nous faire penser à l'immense chef d'œuvre d'œuvre d'Howard Hawks tourné 3 ans plus tard. D'abord la personnalité du shérif campé ici par Robert Ryan ensuite le role du jeune cowboy tenu par Jeffrey Hunter qui rappelle celui de Ricky Nelson. Le fait que l'histoire se passe principalement dans la prison et dans le saloon de la ville. Pour le personnage féminin joué par Virginia Mayo, on peut voir beaucoup de similitudes avec celui tenu par Angie Dickinson en 1959. Mais ce qui nous fait vraiment penser à Rio Bravo, c'est l'excellent Walter Brennan qui jouera quasiment le même rôle dans le film de Hawks: celui d'un adjoint du sherif  un peu bougon mais attachant.
Dommage Le shérif n'arrive jamais à atteindre niveau de Rio Bravo.
Pourtant il y'a pleins de belles choses à relever: un casting sérieux qui tient la route, une musique magnifique et un soin tout particulier apporté aux décors de cette ville en pleine expansion (notamment le nouveau saloon et le bureau du sherif).
Car la ville est l'un des personnages clés de l'histoire. Elle foisonne, elle prend de l'essor a une vitesse impressionnante et les prix des choses flambent rapidement ce qui va exaspérer notre shérif devant la cupidité des commerçants locaux.
 Alors que lui a t'il manqué pour devenir un grand classique du genre? Surement que ce western est  trop"propre"sur lui et trop manichéen. Dans la recette il aurait fallu ajouter un peu de piment "pour relever le tout"
Jeffrey Hunter s'est pris un coup de H dans le menton...

LA NOTE:
LE PLUS:

L'excellent thème musical composé par Lionel Newman.
La Gay Pride, on aime ou on aime pas...

LE MOINS:
Les scènes ou Robert Ryan commencent à avoir des troubles de la vue sont ratées. Notamment dans la prison, ou il cherche son étoile par terre. Son jeu frise le ridicule.

L'ANECDOTE: Le cousin lointain de 007.
Ken Clark qui joue Pike le tueur à gage commença une seconde carrière en Europe au milieu des années 60. Il y jouera les ersatz de James Bond dans des improbables films d'espionnage:  En 1964 il est Coplan dans un film français: Coplan, agent FX18.
Puis en 1965 il endosse le smoking de Dick Malloy, l'agent 077 (sic!). D'abord dans Opération lotus bleu puis dans Fureur sur le Bosphore. L'année suivante il est encore Malloy dans L'affaire Lady Chaplin. Une trilogie produite en Italie.
A noter en 1968, un film qui n'a rien a voir avec les services secrets dans la filmographie de Ken Clark mais  le titre vaut tellement le détour: Tarzana, sexe sauvage!!!!

Ken Clark est un agent secret qui "bosse fort"


LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............