lundi 30 janvier 2017

OPEN RANGE

2003. USA. En couleurs. Une distribution Touchstone Pictures et Pathé films.
Un film de Kevin Costner.

 Robert Duvall regarde de façon suspecte Costner. En même temps, un gars de 48 ans qui a comme prénom Kévin, c'est forcément louche.
Avec dans les rôles principaux:
Robert Duvall   (Boss Spearman)
Kevin Costner   (Charley Waite)
Annette Bening   (Sue)
Michael Gambon   (Denton Baxter)
Michael Jeter   (Percy)
Diego Luna   (Button)
James Russo   (Sheriff Poole)
Abraham Benrubi   (Moose Harisson)

Le résumé:
1882, quatre hommes (Boss Spearman le cowboy vétéran; Charlie Waite qui se révèlera être un ex pistoléro; Moose, l'armoire à glace et l'apprenti vacher Button) conduisent un troupeau à travers les prairies du Far West.
Alors qu'ils se reposent à leur campement, un violent orage éclate et ils sont obligé de faire une halte prolongée. Immobilisés à cause des intempéries, ils utilisent plus de nourriture que prévu.
Boss décide d'envoyer Moose à Harmonville (le patelin d'à coté) pour faire le plein de provisions.
Mais Moose ne revient pas. Boss et Charlie décident d'aller en ville, le chercher.Il lui est surement arrivé quelque chose.
Effectivement, l'homme du relais pour les chevaux, leur explique que Moose a été pris dans une bagarre qu'il n'a pas déclenché avec des éleveurs locaux. Il se trouve en prison, bien amoché.
Spearman et Waite se rendent au bureau du shériff pour récupérer Moose.
Poole, le shériff est catégorique. C'est bien Moose qui a déclenché la bagarre dans l'épicerie. Ses amis ne le croient pas, ce n'est pas le genre de Moose.
Poole veut bien le laisser sortir, mais demande aux deux hommes de payer une amende astronomique.  C'est un vol manifeste et un abus de pouvoir pour les éleveurs itinérants.
Dans le bureau du shérif il y a un autre homme: Denton Baxter, un riche propriétaire terrien d'origine irlandaise. Toute la ville est sous le joug de Baxter, et Poole est à sa solde. Baxter qui déteste les éleveurs itinérants demande à Spearman de vite récupérer Moose et de quitter le coin au plus tôt
Avant de partir de Harmonville, ils conduisent Moose chez le docteur Barlow. Ils font aussi la connaissance de Sue, qu'ils prennent pour la femme du docteur. Charley tombe vite sous son charme.
Moose soigné, les 3 hommes reviennent au campement. Button leur apprend qu'ils sont surveillés par 4 hommes cagoulés. Pour Spearman , il n'y a aucun doute: les 4 hommes employés par Baxter sont venus voler leur troupeau. Spearman décide de contre attaquer en les prenant par surprise.
L'affiche américaine
La critique:
Admirable. Tout sonne parfaitement juste dans Open Range. Que ce soit le jeu des acteurs (Duvall n'a jamais été aussi bon), un scénario simple sans être simpliste et une reconstitution du vieil ouest qui ne laisse rien au hasard (précarité des constructions, rues boueuses, décors sans fioriture). On se prend à rêver d'être dans ces prairies conduisant un troupeau comme ces cowboys. Normal les décors naturels somptueux (tout est tourné au Canada) sont sublimés par une photographie magnifique.
On passe un moment jubilatoire, tous les ingrédients d'un western exceptionnel sont réunis:action, grands espaces, et au milieu de tout ça une histoire d'amour inespérée.
Costner nous avait ravi avec Danse avec les loups, et énormément déçu avec The postman.
The postman (western post apocalyptique) se révélait être un nanar pompeux, dégoulinant de bons sentiments, réalisé avec de grosses ficelles. Un échec, tant sur le plan artistique que sur le plan commercial. Costner, intelligemment, a su se remettre en selle avec Open Range et inverser totalement la vapeur. La sobriété est de rigueur et aucune faute de gôut n'est à déplorer. Il réalise le film de sa vie. Il alterne les moments intimes parfaitement avec les scènes d'action. Un dosage parfait, ni trop peu, ni pas assez. Chacun y trouve son compte, même pour les "non fans" de western.
L'excellent critique de cinéma François Forestier dans "le nouvel obs" disait que ce film était fait avec "un bonheur d'artisan". C'est exactement ça.



A noter que le chien sur la carriole n'a pas sa ceinture, et ç'est trois points direct
La note: 19/20

Le plus:
 Réalisé de façon magistrale, le gunfight final restera dans les mémoires comme l'un des plus réalistes.

Le moins:
Pour avoir déjà vu le film lors de sa sortie au cinéma en 2004, je savais qu'en faisant aujourd'hui sa critique, j'aurais du mal a trouver quelque chose de négatif. J'avais le souvenir d'un chef d'œuvre du genre, et je n'ai pas été déçu en le revoyant. Mieux, il s'est bonifié avec le temps. Alors pour chipoter, on va dire que Kevin Costner se situe juste un "léger cran au dessous", niveau jeu d'acteur, que l'immense Robert Duvall et que la très "juste" Annette Bening.


Annette Bening, belle et talentueuse dans un rôle "à la Meryl Streep"




L'anecdote:
Le film est tiré d'un roman de Laura Paine qui s'appelle "The open range men".  C'est aussi elle qui va transformer son bouquin en scénario pour en faire une adaptation cinématographique. Malheureusement, elle décèdera en 2001, 2 ans avant la sortie du film.
(source Wikipédia)
L'acteur irlandais Michael Gambon... qui ne vient pas d'Aoste

mercredi 25 janvier 2017

LA VILLE SOUS LE JOUG

(The vanquished ou The gallant rebel). 1953. USA. En couleurs. Une distribution Paramount.
Un film de Edward Ludwig.
Avec dans les rôles pricipaux:
John Payne (Rockwell Grayson)
Jan Sterling (Rose Slater)
Coleen Gray (Jane Colfax)
Lyle Bettger (Roger Hale),
Willard Parker (Capitaine Kirby),
Roy Gordon (le docteur Colfax)
Charles Evans (le général Hildebrandt).


La ville est sous le joug, le pistolet est sous la joue et Stéphane Delajoux (mais je m'égare)

LE RESUME:
En 1866, à la fin de la guerre de Sécession, de nombreuses villes sudistes sont occupées par les forces nordistes, les vainqueurs.
 Des administrateurs civils sont nommés par les autorités pour les administrés, c'est le cas de la ville de de Galestone.
C'est Roger Hale, un "enfant du pays" qui la gère à sa façon. Aidé par sa fiancée Rose Slater, une femme partie de rien qui veut s'enrichir coute que coute et du capitaine Kirby, un ripoux,  Roger Hale règne en despote.
Les malversations se multiplient ainsi que les injustices et malheureusement les pendaisons des citoyens récalcitrant s'enchainent.
Après une de ces pendaisons qui a vu mourir un pauvre paysan du coin qui ne pouvait pas payer ses impôts, les notables se réunissent. Ils sont prêt a se rebeller mais ne savent pas exactement comment procéder. C'est le moment que choisi Rockwell Grayson pour faire "sa rentrée au pays". Grayson était l'un des habitants les plus fortunés de Galestone avant la guerre civile. Ancien officier sudiste, il sort de quelques années de prison. Au saloon, tout le monde reconnait sa bravoure et son courage, il est accueillit en héros.
Les notables lui expliquent que la situation de la ville est critique, mais Grayson leur dit que la guerre est finie et que ca ne sert à rien de s'entêter. Et surtout qu'il faut se plier aux règles de l'administrateur civil. Il est maintenant conspué et reçoit même un coup de poing.
Hale qui vient d'arriver dans le saloon, assiste à la scène. Il paye un verre à Grayson et lui propose même du travail comme récolteur d'impôts.
Ensuite, à la réception de l'hôtel, Rockwell tombe sur son ancien amour de jeunesse: Jane Colfax. Après toutes ces années, ils s'enlacent comme si rien n'avait changé. Ils sont toujours amoureux l'un de l'autre.
Le lendemain, Grayson va rendre visite à Hale dans sa maison (qui était la sienne avant que Hale la réquisitionne) et accepte la place qu'on lui avait proposé. Un poste que les habitants de Galestone considèrent comme une trahison de la part de Grayson.

LA CRITIQUE:
Encore un western qui laisse un gout amer. Pourtant il y avait tous les ingrédients pour faire un bon film: un excellent scénario, des moyens assez importants, et surtout deux méchants "haut de gamme": Lyle Bettger et Jan Sterling.

Mais à coté de ça, les faiblesses sont énormes. Autant les méchants assurent, autant le héros et l'héroïne sont trop fades. John Peigne (oui appelons le ainsi, car il a le charisme d'un peigne) ne convainc pas dans ce rôle complexe. Un "Kirk Douglas" ou un "Robert Mitchum" aurait bonifié le rôle. Payne nous avait habitué à mieux (Quatre étranges cavaliers).
Et la réalisation est vraiment trop faible, peu de prise de risque et  sans aucune imagination.
Ca manque aussi d'action , il faut attendre la 54 ième minute pour que ça s'emballe un peu.

Deux méchants qui "travaillent du chapeau"




LA NOTE: 10/20

LE PLUS:
Un scénario inventif qui sort des sentiers battus du western classique.

LE MOINS:
Trop de faux raccords (qui en deviennent presque amusants).

L'ANECDOTE:
Avant d'être acteur, John Payne a été lutteur professionnel.
Fameuse contrepèterie: Quand il touche à son petit banc, John Payne boude.
 

mercredi 18 janvier 2017

LA CHARGE DE LA HUITIEME BRIGADE

(A distant trumpet). 1964. USA. En couleurs. Une production Warner Bros.
Un film de Raoul Wash.
Avec Troy Donahue ( Lieutenant en second Matt Hazard) , Suzanne Pleshette (Mrs Kitty Mainwarring) , Diane Mc Bain (Laura Frelief), James Gregory (Général Alexander Upton Quaint) , William Reynolds (1 er lieutenant Teddy Mainwarring), Claude Akins (Seely Jones) et Barlett Robinson (Major Hiram Prescott).
 
LE RESUME:
Des indiens sont sur le sentier de la guerre. La cavalerie arrive puis s'arrête. Elle ne peut continuer à les poursuivre car elle a reçu l'ordre de Washington de ne pas franchir la frontière.
Pendant ce temps, à l'académie militaire de Westpoint, le général Alexander Upton Quaint, un spécialiste des indiens prodigue des cours à de futurs gradés. Il leur parle d'une tribu constituée d'indiens mercenaires qui continue à semer le trouble dans une partie de l'Arizona.
Quelques temps plus tard, une diligence arrive dans une petite ville d'Arizona avec un lieutenant fraichement promu: le lieutenant Hazard accompagné d'un guide indien. Une esclandre a lieu entre le guide et un des militaires, un sergent qui est venu les accueillir. Mais le lieutenant y met fin en donnant raison à l'indien. Ils se rendent ensuite à Fort Delivery (un poste reculé ou les militaires doivent surveiller les mouvements des peaux rouges et arrêter les fauteurs de troubles) commandé par le lieutenant Teddy Mainwarring.
Hazard fait aussi la connaissance de la femme du liutenannt: Kiki Mainwarring qui s'ennuie à mourir dans ce fort.
Alors qu 'ils sont entrain de couper des rondins de bois, hors du Fort, Hazard et quelques hommes sont victimes d'une attaque des apaches. Le lieutenant recueille Kiki, elle aussi attaquée alors qu'elle allait en ville. Comme la nuit est tombée et que la situation reste dangereuse, Hazard passe la nuit avec Kiki dans une grotte. Un jeu de séduction nait entre eux et ils tombent dans les bras de l'autre.
Revenu au Fort, Hazard décide de reprendre un entrainement intensif pour les hommes craignant une nouvelle attaque.




Pendant un orage, Troy Donahue et Suzanne Pleshette se réfugient dans une grotte et visiblement ils ont trouvé le chauffage...

LA CRITIQUE:
Un western avec beaucoup d'ambitions, trop sûrement. Le film aurait gagné à tendre vers plus de simplicité.
Y'a un peu trop de tout. Comme un bon plat ou la maitresse de maison aurait forcé sur chaque ingrédients, ça peut rapidement devenir indigeste.
Trop de scènes longuettes, trop de personnages secondaires sans envergure, un vaudeville amoureux trop prévisible, une musique trop envahissante, trop de bla bla, trop peu d'humour, des indiens trop sanguinaires et à la fin trop sympas.
Et puis on a du mal a aimer ce héros, vraiment peu sympathique.
Bref, ce qui aurait pu être un chef d'œuvre, restera un long métrage à grand spectacle qui tombe à plat.
A noter, quand même, que les 30 dernières minutes valent le détour.

LA NOTE: 11/20

"Une solution , l'indien, pour retrouver le chemin du fort?
- oui, homme blanc, toi acheter urgemment un gps..."

LE PLUS:
La dernière scène de bataille entre les apaches et la huitième brigade restera une des plus impressionnantes (au niveau intensité, en nombres de figurants aussi) que le western ai donné. Rarement on a vu une confrontation indiens/ hommes blancs plus épique.
1er Ideal du Gazon, suivi de A Pied par la chine et 3ieme Fête du slip... Mais on attend quand même la photo finish.
LE MOINS:
Le général Upton Quaint... La caution intellectuelle du film. A chaque fin de phrases (qui sont un mix de celles  de Jean Claude Van Damme et de Michel Houellebecq), il est obligé de nous sortir une locution latine.
La première passe encore; a la troisième on est déjà agacé et vers la fin, on a qu'une envie c'est qu'il se fasse chopper par les apaches pour qu'ils le scalpent. Malheureusement ça n'arrivera pas...

L'ANECDOTE:
C'est le dernier film réalisé par Raoul Walsh.

lundi 16 janvier 2017

COUP DE PROJECTEUR: BILL DOOLIN



William "Bill" Doolin est né en 1858 à Johnson County dans l'Arkansas. Il est mort en 1896, le 24 Aout à l'age de 38 ans (bien plus jeune que le rôle joué par Burt Lancaster dans Winchester et jupons courts).
Ce fut l'un des bandits les plus dangereux de l'ouest, il intégra le gang Dalton puis fut l'un des fondateurs du Wild Bunch et se spécialisa dans le pillage des banques et l'attaque de trains et de diligences.
Ses parents, des fermiers, se nommaient Mickael et Artemina.
Après une enfance sans histoire, il quitte le domicile familial en 1881 à l'âge de 23 ans. Il se fait engagé par Oscar Halsell, un propriétaire terrien, comme cowboy.
En parallèle de cette activité légale, il se rapproche de bandits notoires: Georges "Bittercreek" Newcomb (joué par John Savage dans le film), Charley Pierce, Dick Broadwell, Bill "Tulsa Jake" Blake, Dan "Dynamite Dick", et Emmett Dalton (un des célèbres frères Dalton).

Bill Doolin

Ses premiers problèmes avec la justice américaines ont lieu en 1891 à Coffeyville. Doolin est ivre sur la voie publique, et avec quelques copains ils sèment la zizanie. Alors que les forces de l'ordre essayent de l'arrêter et de confisquer l'alcool, une fusillade commence. Doolin arrive à s'échapper.
Une des deux banques attaquées à Coffeyville par les Dalton et Bill Doolin
En 1892, Doolin intègre à part entière le Gang Dalton. Les hors la loi tentent un pari fou: le 5 Octobre, ils décident d'attaquer deux banques en simultanée toujours dans la ville de Coffeyville (Arkansas). C'est un échec. Rien ne se passe comme prévu. Les hommes du gang arrivent à cheval , bien habillés et déguisés avec des postiches. Ils sont d'abord pris pour des hommes de loi. Seulement un passant finit par les reconnaitre et hurle "les Dalton, ce sont les frères Dalton".Une fusillade éclate entre les citoyens de la ville et les hors la loi La quasi totalité du gang Dalton est décimé.
De gauche à droite: Bill Power, Bob Dalton, Grat Dalton et Dick Broadwell. Une fin de vie sanglante.
 Seuls arrivent à s'en sortir: Emmett Dalton et Doolin.
 Dalton et Doolin forment ensuite le célèbre gang "Wild Bunch".


Mise à prix de 5000 dollars, Bill Doolin est recherché "mort ou vif"

Les attaques contre les banques et les trains se succèdent.
Ils prennent sous leurs ailes deux jeunes filles un peu perdues, sans famille et qui ont soif d'aventures. Ils les surnomment Little Britches et Cattle Annie (comme on peu le voir dans le film Winchester et jupons courts).
Toujours la même année, ils pillent une banque à Speaville. Pour ce faire, ils s'acoquinent avec le bandit Oliver Yantis. Les outlaws fuient et se réfugient chez la sœur de Yantis. Mais 1 mois après, les forces de l'ordre retrouvent leurs traces et Yantis est abattu. Doolin, par chance, arrive encore à s'en tirer.
En mars 1893, il épouse Edith Ellswoth à Ingalls en Oklahoma.
Quelques temps après, lors de l'attaque d'un train , il est  grièvement blessé au pied.
Le gouvernement américain en a plus qu'assez de ce gang qui lui échappe quasi systématiquement et qui tourne les autorités en ridicule. Il décide d'envoyer ses meilleurs hommes sur la piste du Wild Bunch. Parmi ces policier, on peut compter sur deux pointures: Bill Tilghman, un Marshall impitoyable et Heck Thomas.

Bill Tilghman, il est "la loi".
En 1894 à Ingalls, 14 marshalls rentrent en conflit avec les bandits. S'ensuit un gunfight d'anthologie. Trois hommes de loi sont tués et deux malheureux passants. Cet épisode sanglant fut appelé par les historiens "la Bataille d'Ingalls" (et Charles n'a rien à voir avec tout ça, il était entrain de couper du bois...).
En 1895, c'est Charlie Pierce et Buttercreek Newcomb qui sont abattus par des chasseurs de prime. Il faut dire que les primes proposées par le gouvernement sont plus qu'alléchantes et attirent beaucoup de pistoléros.
A la fin de 95, Doolin et sa femme se cachent près de Burdin au Texas.
En 1896, alors qu'il est dans son bain (le seul remède pour atténuer ses rhumatismes), Doolin est capturé  par Bill Tilghman.
Encore une fois, le bandit d'échappe. Il rejoint sa femme à Lawson dans l'état de l'Oklahoma.
C'est alors, que le marshall Heck Thomas l'abat. Doolin a 38 ans.


A la fin de leur vie, certains sont criblés de dettes, Bill Doolin, lui est criblé de balles
 Il sera enterré au cimetière de Summit View à Guthrie.
En 1898 la plupart des membres du Wild Bunch sontt morts. Seul Emmett Dalton sort vivant de ces années tumultueuses. Il fit même une petite carrière dans le cinéma à Hollywood (comme comédien et conseiller historique). Il décèda d'une mort naturelle en 1937 à Los Angeles.

Le célèbre groupe américain: les Eagles (Hotel california) ont sorti une chanson sur leur album concept "Desperado" (sorti en 1973) qui s'appelle tout simplement: "Doolin/Dalton.

Emmett Dalton en 1893.
Les principaux films concernant Bill Doolin:
Randolf Scott (1949)
 
 
Audie Murphy (1952) 

Far West 89 (1948): Robert Armstrong.
Face au chatiment (1949): Randolf Scott
A feu et à sang (1952): Audie Murphy
Winchester et jupons courts (1981): Burt Lancaster




Burt Lancaster bien entouré par les hommes du Wild Bunch




dimanche 8 janvier 2017

WINCHESTER ET JUPONS COURTS

(Cattle Annie and Little Britches). 1981. USA. En couleurs. Une production Metro Goldwyn Meyer.
Un film de Lamont Johnson.
Avec Amanda Plummer (Annie), Diane Lane (Jenny, Miss Pantalon), Burt Lancaster (Bill Doolin), Rod Steiger (Major Bill Tilghman), John Savage (Battlecreek Newcomb), Scott Glenn (Bill Dalton) et Buck Taylor ( Dynamite Dick).
Après , il va danser Rabbi Jacob...
LE RESUME:
A la fin du siècle dernier, deux jeunes filles "perdues et orphelines" sont montées clandestinement dans un train. Bien cachées, elles assistent à l'attaque du train par la bande de Bill Doolin , le fameux desperado. Ca tombe bien, les deux filles sont passionnées par les bandits de grands chemins et ne perdent pas une occasion de lire leurs "exploits" dans les différents journaux locaux.
Peu de temps après, elles trouvent une place dans les cuisines d'un restaurant, mais exploitées par le gérant de l'établissement, elles se rebellent et quittent leurs emplois avec" perte et fracas".
Après avoir erré en ville, elles sont encore aux premières loges pour voir Doolin et son gang investir la ville pour prendre un peu de "bon temps". La population qui connait bien le bandit semble habituée à le voir fréquemment.
Alors qu'ils sont tranquillement à boire un coup chez un commerçant du coin, Annie et Jenny les rejoignent et trinquent avec eux, ce qui amuse beaucoup Doolin.
Prévenus de l'arrivée du Major Tilghman et ses hommes, les bandits sont obligés de fuir dans la précipitation. Tilghman un homme austère et intègre, est chargé par le gouvernement américain de capturer Doolin et ses acolytes.
Tighman arrive trop tard, il comprend vite que la bande est déjà loin et que les habitants les "couvrent". Pas abattu pour autant, il se remet à leur poursuite.
Annie qui est tombée sous le charme d'un des hommes du gang: Battlecreek Newcomb (un blanc élevé par les indiens), n'a plus qu'une idée en tête, les rejoindre et faire partie de l'aventure.
Pendant que Burt Lancaster se débat comme un beau diable, on tente de lui faire les poches...C'est moche!
LA CRITIQUE:
Le film qui s'est longtemps appelé en France: Bill Doolin le hors la loi est une réalisation d'un vieux routard de la télé américaine : Lamont Johnson.
En 1981 , le western est considéré par la plupart de l'intelligencia Hollywoodienne comme démodé.Les scénaristes ont du mal à se renouveller et il est vrai que le genre tourne à vide. D'ailleurs les spectateurs se désintéressent des histoires de cowbys, préférant la science fiction (la série des Star Wars, Terminator ou Alien) ou des films d'actions ou d'aventures ( les Rambo, les Indiana Jones, les Mad Max). Bref on rentre dans l'ère des blockbusters américains et des années Cannon. Et ce western un peu nostalgique du "vieil ouest" sorti en 1981 ne va pas déroger à la règle, il fera un énorme bide. Pas mérité d'ailleurs, car les aventures rocambolesques  de ce gang ayant réellement existé sont plutôt plaisantes. Biensur les scénaristes ont édulcorés les personnages, ils ont même reussi à faire de Doolin, une sorte de "vieux mentor philosophe" alors que c'était un assassin sans foi ni loi.

LA NOTE: 14/20

A gauche les vraies Annie et Jenny, à droite leurs doubles "façon  Hollywood"

LE PLUS:
Burt Lancaster trouve un de ses meilleurs rôles dans celui du hors la loi Bill Doolin. Charismatique, il excelle en vieille gloire  de l'ouest qui prend sous sa protection les deux jeunes femmes. Il apporte de la bonne humeur au film.

LE MOINS:
Amanda Plummer, quand a elle, a du mal a nous convaincre malgré l'énergie de son personnage
Le problème déjà, c'est qu'elle est aussi séduisante qu'un discours de François Bayrou. Elle en fait trop ou pas assez, bref elle n'est jamais au diapason.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Ros Steiger n'essaye pas d'étrangler Amanda Plummer...

L'ANECDOTE:
Diane Lane (Rusty James, Face à Face, En pleine tempête, Infidèle,  Man of steel ou la série western Lonesome Dove) est aussi connue pour avoir été la femme de Christophe Lambert de1988 à 1993.

LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............